Notice descriptive
45/FI - Photographies de l'hôpital Raymond-Poincaré
Cotes extrêmes : 45/FI | Dates extrêmes : 1951-2001 |
Année de publication : 2023 |
Présentation du producteur
Le Centre de l'Image de l'AP-HP est créé dans les années 1950 sous le nom de centre d'optique et d'électronique (COE) puis de Centre médico-technique au début des années 1970. Il est chargé de l'audiovisuel et de la production des photographies médicales et de gros œuvres comme les constructions d'établissements. En 1989, devenu Centre de l'image, il couvre l'événementiel et le quotidien dans les hôpitaux. En 2004, il est rattaché au service des archives et ses collections constituent la base de la photothèque.
Présentation du contenu
L’hôpital-hospice Raymond-Poincaré (du nom du président de la République) ouvre le 14 décembre 1936 alors que sa construction, décidée en 1929 et entreprise depuis 1932, est à peine achevée. Il s’élève à Garches sur des terrains contigus à la fondation Brézin. Dans un premier temps, son activité médicale se concentre sur le soin des adultes chroniques, exceptés les malades tuberculeux et cancéreux. En janvier 1944, l’autorité militaire allemande s’installe dans les locaux de l’hôpital de Garches. L’administration décide de transférer les malades de Raymond-Poincaré vers la fondation Foch de Suresnes, institution privée qu’elle réquisitionne : les premiers patients s’installent le 1er février 1944 dans l’établissement, rebaptisé pour l’occasion hôpital temporaire Poincaré-Foch. À la fin de l’année 1945, l'hôpital Raymond-Poincaré est restitué à l’Assistance publique et les patients soignés à Poincaré-Foch réintègrent les locaux de Garches.
En 1954, l’hôpital Brézin est annexé à l’hôpital Raymond-Poincaré. Il s’agissait initialement d’un hospice créé en exécution du testament de l’industriel Michel Brézin, sur sa propriété de Petit-l’Étang, léguée en 1828 aux Hospices de Paris. Ouvert sous le nom d’« hospice de la Reconnaissance » en 1833, il accueillait des ouvriers âgés démunis ayant travaillé dans les forges. D’un point de vue architectural, l’hospice est composé d’une galerie à arcades, semblable au cloître d’un monastère, avec une chapelle en son centre. Les architectes François-Jacques Delannoy et Martin-Pierre Gauthier, chargés des travaux, ont participé par la suite à l’agrandissement des bâtiments. En 1843, l’hospice comptait 300 lits. Les retraités disposaient de vastes dortoirs et d’un lopin de terre à cultiver. Depuis son rattachement à l’hôpital Raymond-Poincaré, le bâtiment est appelé « pavillon Brézin ». Un buste de Michel Brézin est par ailleurs installé dans la cour.
Progressivement, l'activité médicale de l’hôpital Raymond-Poicaré évolue : il se dote d’un centre de rééducation pour patients sortis d’un service de chirurgie osseuse, puis d’un centre de traitement et de réadaptation pour les personnes atteintes de poliomyélite, avant de s’élargir aux soins des paraplégiques. En 1996, son activité est centrée autour de la rééducation, la réadaptation, la réanimation, l’orthopédie et la traumatologie. Aujourd’hui, l’hôpital Raymond-Poincaré est spécialisé dans la prise en charge d’adultes et d’enfants souffrant de handicaps lourds (d’origine neuromusculaire ou traumatique), de maladies infectieuses et de troubles du comportement alimentaire sévères. Il dispose aussi d’un service de chirurgie orthopédique développé : chirurgie de l’épaule, de la hanche, du genou, de la main, du pied et de la cheville. Doté d’un plateau technique performant avec balnéothérapie, il est également centre de référence « maladies rares » dans plusieurs domaines comme les maladies neuromusculaires, la maladie de Fabry et les hypersomnies rares. L’hôpital est partenaire de l’université de Paris Saclay.
Les photographies décrites ici représentent l’hôpital entre 1950 et 2000. On y voit principalement les différents bâtiments et services spécialisés, ainsi que la prise en charge des patients dans les différents services. Les prises de vue ont été réalisées par le Centre de l’image dans les années 1950-1980, puis par les photographes de la direction de la communication.
Tris et éliminations
Une sélection des photographies les plus pertinentes et significatives a été faite. Les vues semblables ont été éliminées.
Mode de classement
Les photographies sont cotées à l'unité. On a cependant regroupé en une notice unique les pièces quasi semblables.
Modalités d'accès
L'ensemble est numérisé et communicable uniquement sous cette forme.
Sources complémentaires internes
- Suivi de l’hôpital par l’administration centrale, 1958-1966 (9L/68) ; fondation Brézin, 1828-1924 (9L/110).
- Fascicule sur l’hôpital Raymond-Poincaré : historique de l’établissement, photographies et rapport, 1964 (D/147/2).
- Collection de plans de l’hôpital Raymond-Poincaré, 1929 (793/FOSS/52/1 à 28).
- Collection d’images de l’hôpital Raymond-Poincaré, [s.d.] (C/2246) ; [1937-1962] (3FI/3/28/1 à 134).
- Collection d’images de la fondation Brézin, [1900-1951] (3FI/3/59/1 à 11).
Bibliographie
Articles consacrés à l'hôpital
- Assistance publique-Hôpitaux de Paris, Hospice de la Reconnaissance fondé par M. Michel Brézin. Conditions d'admission, Paris, 1888, 2 p. (B/5387/8).
- Association des amis de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, L'hôpital Raymond Poincaré. Garches. (Seine-et-Oise), 1964, 184 p. (C/1330/1).
- Belfort, Jean-Philippe, Chronique de l'histoire de l'hôpital Raymond-Poincaré à Garches (92), Thèse de médecine, Garches, 1989, 275 p. (C/5230).
- Bourdereau, 1870-1871. L'hospice Brézin à Garches pendant l'occupation allemande, Paris, Debons, 1879, 69 p. (A/726).
- Couteaux, Jean, "Un hôpital de chroniques. [Hôpital Raymond-Poincaré à Garches]"", Revue hospitalière de France, 1938, p. 104-112 (274/PER/3).
- Greffe, Florence, "L'hospice de la Reconnaissance ou la modernisation des bâtiments anciens", Monuments historiques, 1981, n° 114, p. 69-72 (196/PER/3).
- Grossiord, André, "La rééducation des infirmes moteurs. [Expérience de Garches]", Revue d'hygiène et de médecine sociale, 1953, n° 7, p. 617-633 (B/1575/22 ; B/3653/11).
- L'Hôpital Raymond-Poincaré, l'Hospice de la Reconnaissance, la Fondation Davaine, 1951, 35 p. (C/6047).
- Rocca, Paul, La réadaptation des handicapés physiques à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches, Rennes, ENSP, 1979, 127 p. (C/1975).
- Vatier, Jean, "À l'hôpital Raymond-Poincaré à Garches, deux exemples de rééducation hospitalière", Caducée, 1952, n° 4, p. 19-24. (D/1156).
- Vatier, Jean, "L'hôpital Raymond-Poincaré à Garches, centre de rééducation fonctionnelle et professionnelle", Bulletin d'information et de documentation de l'Assistance publique à Paris, 1951, n° 10, p. 17-32. (C/1157/3).
Articles et ouvrage évoquant l'hôpital
- Guillermou, D., "Mécénat : le pari de Garches", AP actualités, n° 115, octobre 1989, p. 21. (17/PER /17).
- "Hôpital et scolarité", L'infirmière magazine, n° 73, juin 1993, p. 25 (148/PER/13).
- "Magie, théâtre, cirque... pour les petits hospitalisés à Raymond-Poincaré", AP-HP magazine, n° 42, septembre 1994, p. 4 (17/PER/22).
- Severe, I., "À Raymond-Poincaré, ce sont les enfants qui illustrent leur livret d'accueil", AP-HP magazine, n° 48, mai 1995, p. 13 (17/PER/23).
- Severe, I., "L'accueil à Raymond-Poincaré : la musique adoucit les soins", AP-HP magazine, n° 58, août-septembre 1996, p. 13 (17PER/24).
- "SOS handicap, un service téléphonique à l'écoute des médecins", AP-HP magazine, n° 56, avril-mai 1996, p. 6. (17/PER/24).
- "Une nouvelle chambre hyperbare à Raymond-Poincaré", AP-HP magazine, n° 33, juin-juillet 1993, p. 7 (17/PER/21).
- Vallery-Radot, Pierre, Nos hôpitaux parisiens. Un siècle d'histoire hospitalière, Paris, Dupont, 1948, p. 181-183 (C/312).