Inauguré le 12 décembre 1913 par le président Raymond Poincaré, l'hospice Paul-Brousse situé à Villejuif est initialement destiné à l'accueil des vieillards, infirmes et incurables. L'hôpital se spécialise aussi dans le traitement du cancer. Médecin chef de l'hospice, le professeur Gustave Roussy y développe une activité importante dans ce domaine. En 1919, il ouvre la première consultation de médecine oncologique en France, accessible aux patients externes. En mars 1942, le groupe hospitalier Paul-Brousse est constitué, par la réunion de l'hospice et de deux autres structures : l'Institut du cancer Gustave-Roussy et la maison de retraite Émile-Deslandes. L'année 1962 marque un tournant, avec le rattachement de l'hôpital à l'Assistance publique, l'Institut Gustave-Roussy devenant un centre anti-cancéreux autonome.
L'activité médicale de l'hôpital Paul-Brousse se caractérise alors par sa dualité. Outre ses services de médecine, de chirurgie, de cancérologie et de psychiatrie, l'établissement acquiert une réputation nationale, voire internationale, dans certains domaines de spécialités, notamment en matière de transplantations. Ainsi :
- en 1964, les professeurs Mathé et Schwartzenberg y développent la greffe de moelle osseuse ;
- en 1970, une unité de néphrologie y est créée ;
- en 1974, le professeur Henri Bismuth y développe la greffe hépatique.
Dans les années 1970-1980, l'établissement fait l'objet d'un vaste programme de modernisation afin, tout d'abord, d'améliorer les conditions d'hébergement et de soins des patients hospitalisés en long séjour. Une première unité de soins normalisés (USN) est mise en service en 1978 dans le pavillon Maurice-Deparis. En 1982, c'est au tour du pavillon Fred-Siguier d'ouvrir, avec une double orientation : cancérologie et hématologie. L'ouverture du pavillon Jacques-Delarue en 1985 signe la disparition des salles communes dans les services de gérontologie.
La décennie 1990 est marquée par la création de la première unité de soins palliatifs à l'AP-HP (1990) à l'initiative des docteurs Sebag-Lanoë et Salamagne, ainsi que par la création d'une unité d'infectiologie (1992) et l'ouverture du centre hépato-biliaire (1993).
Début 2000, on assiste à l'ouverture d'un centre d'addictologie et d'un centre d'évaluation gérontologique prenant en charge les patients atteints de troubles de la mémoire et d'Alzheimer. Le 18 septembre 2009, la 2 500e greffe hépatique est célébrée, en présence du président de la République Nicolas Sarkozy, de Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et des sports et de Valérie Pécresse, ministre de la Recherche et de l'enseignement supérieur.
En 2010, dans le cadre de la reconfiguration de l'AP-HP en nouveaux groupes hospitaliers, l'hôpital Paul-Brousse est rattaché au groupe hospitalier Bicêtre - Paul-Brousse - Antoine-Béclère. Les groupes hospitaliers se transforment en groupe hospitalo-universitaire en 2019, l'hôpital Paul-Brousse intègre alors le GHU. Université Paris-Saclay composé des...
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Inauguré le 12 décembre 1913 par le président Raymond Poincaré, l'hospice Paul-Brousse situé à Villejuif est initialement destiné à l'accueil des vieillards, infirmes et incurables. L'hôpital se spécialise aussi dans le traitement du cancer. Médecin chef de l'hospice, le professeur Gustave Roussy y développe une activité importante dans ce domaine. En 1919, il ouvre la première consultation de médecine oncologique en France, accessible aux patients externes. En mars 1942, le groupe hospitalier Paul-Brousse est constitué, par la réunion de l'hospice et de deux autres structures : l'Institut du cancer Gustave-Roussy et la maison de retraite Émile-Deslandes. L'année 1962 marque un tournant, avec le rattachement de l'hôpital à l'Assistance publique, l'Institut Gustave-Roussy devenant un centre anti-cancéreux autonome.
L'activité médicale de l'hôpital Paul-Brousse se caractérise alors par sa dualité. Outre ses services de médecine, de chirurgie, de cancérologie et de psychiatrie, l'établissement acquiert une réputation nationale, voire internationale, dans certains domaines de spécialités, notamment en matière de transplantations. Ainsi :
- en 1964, les professeurs Mathé et Schwartzenberg y développent la greffe de moelle osseuse ;
- en 1970, une unité de néphrologie y est créée ;
- en 1974, le professeur Henri Bismuth y développe la greffe hépatique.
Dans les années 1970-1980, l'établissement fait l'objet d'un vaste programme de modernisation afin, tout d'abord, d'améliorer les conditions d'hébergement et de soins des patients hospitalisés en long séjour. Une première unité de soins normalisés (USN) est mise en service en 1978 dans le pavillon Maurice-Deparis. En 1982, c'est au tour du pavillon Fred-Siguier d'ouvrir, avec une double orientation : cancérologie et hématologie. L'ouverture du pavillon Jacques-Delarue en 1985 signe la disparition des salles communes dans les services de gérontologie.
La décennie 1990 est marquée par la création de la première unité de soins palliatifs à l'AP-HP (1990) à l'initiative des docteurs Sebag-Lanoë et Salamagne, ainsi que par la création d'une unité d'infectiologie (1992) et l'ouverture du centre hépato-biliaire (1993).
Début 2000, on assiste à l'ouverture d'un centre d'addictologie et d'un centre d'évaluation gérontologique prenant en charge les patients atteints de troubles de la mémoire et d'Alzheimer. Le 18 septembre 2009, la 2 500e greffe hépatique est célébrée, en présence du président de la République Nicolas Sarkozy, de Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et des sports et de Valérie Pécresse, ministre de la Recherche et de l'enseignement supérieur.
En 2010, dans le cadre de la reconfiguration de l'AP-HP en nouveaux groupes hospitaliers, l'hôpital Paul-Brousse est rattaché au groupe hospitalier Bicêtre - Paul-Brousse - Antoine-Béclère. Les groupes hospitaliers se transforment en groupe hospitalo-universitaire en 2019, l'hôpital Paul-Brousse intègre alors le GHU. Université Paris-Saclay composé des établissements Sainte-Périne, Ambroise-Paré, Raymond-Poincaré, Antoine-Béclère, Bicêtre, Paul-Brousse et hôpital maritime de Berck.