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Photographies de l'hôpital Rothschild

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Présentation du fonds

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    • Présentation du producteur

      Le Centre de l’image de l’AP-HP est créé dans les années 1950 sous le nom de Centre d’optique et d’électronique (COE) puis de Centre médico-technique au début des années 1970. Il est chargé de l’audiovisuel et de la production des photographies médicales et de gros œuvres comme les constructions d’établissements. En 1989, devenu Centre de l’image, il couvre l’événementiel et le quotidien dans les hôpitaux. En 2004, il est rattaché au service des archives et ses collections constituent la base de la photothèque.

    • Présentation du contenu

      Créée grâce aux libéralités de James de Rothschild, la fondation Rothschild également appelée hôpital israélite ouvre le 25 mai 1852 rue de Picpus dans le 12e arrondissement de Paris. Initialement composé d'un hôpital et d'une maison de retraite pour septuagénaires, l'établissement reçoit les malades et les vieillards pauvres de confession israélite de la circonscription consistoriale de Paris. Soutenue exclusivement par les dons de particuliers israélites, la maison de secours compte près de 50 lits à son ouverture, puis 112 en 1872. Bientôt devenu trop petit pour abriter les malades qui souhaitent bénéficier gratuitement des soins, l'établissement reçoit des fonds supplémentaires destinés à l'élévation d'autres bâtiments rue Picpus.

      À l'initiative du baron Edmond de Rothschild, l'établissement est intégralement reconstruit sous la conduite de l'architecte Bechmann de 1912 à 1914. Le nouvel hôpital Rothschild situé rue Santerre ouvre ses portes au cours de l'année 1914, à quelques mètres de l'ancien Rothschild, dorénavant consacré à l'accueil des vieillards. Devenu hôpital auxiliaire militaire pendant la Première Guerre mondiale, Rothschild est remis à la disposition de la fondation en 1919. Transformé en lieu de détention pour les juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, l'hôpital revient en 1945 à sa destination précédente. En 1952 il gère 350 lits répartis entre les services de médecine, de chirurgie, de maternité et d'urologie. La fondation Rothschild ne se limite pas à un hôpital ; elle s'apparente à un véritable ensemble social composé de cinq structures :

      - l'hôpital de 1852 rue Picpus ; agrandi et reconstruit en 1914 rue Santerre,
      - l'hospice de 1852 installé rue Picpus dans le bâtiment qu'il partage avec l'hôpital ; dès 1919, il occupe seul cette maison ,
      - l'orphelinat fondé en 1874 rue Lamblardie ,
      - le sanatorium créé en 1926 à Hauteville dans l'Ain ,
      - la maison de convalescence à Chantilly.

      Devenue trop lourde à gérer et devant faire face à un plan de rénovation et de reconstruction, l'œuvre Rothschild n'a d'autre solution que de se tourner vers un administrateur public. Le 1er janvier 1954, après plus d'un siècle de gestion privée, le baron Guy de Rothschild, descendant du fondateur, décide le rattachement de l'hôpital à l'Assistance publique en échange d'un franc symbolique. Depuis son entrée dans le domaine de cette dernière, l'établissement a subi de nombreux agrandissements, transformations et rénovations. À dominante chirurgicale, il gère 308 lits en 1998 contre 369 en 1996. Il est, depuis 2010, spécialisé en gériatrie, médecine physique et réadaptation ainsi que dans les différentes branches de l'odontologie, notamment la parodontologie et la chirurgie implantaire. Il assure les fonctions de soins, de recherche et d'enseignement dans un cadre architectural et technique résolument innovant. Aujourd'hui, l'hôpital Rothschild fait partie du groupe hospitalo-universitaire AP-HP. Sorbonne Université.

      Les photographies...

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    • Mode de classement

      Les photographies sont cotées à l’unité. On a cependant regroupé en une notice unique les pièces quasi semblables.

    • Modalités d'accès

      Document numérisé accessible en ligne

    • Sources complémentaires internes

      • Photographies d'une réception dans les jardins de l'l’hôpital, 1954 (RTH/3/FI/3/29/1 - RTH/3/FI/3/29/29).
      • Cartes postales, [s.d] (RTH/3/FI/5/1 - RTH/3/FI/5/2).

    • Bibliographie
      • Adda-Loffredo, M. L., « La mutation de l'hôpital Rothschild », La Revue Agora, éthique, médecine, société, n° 18-19, automne 1991, p. 131-136 (4PER/4).
      • Victor, Henri, La maternité de l'hôpital de Rothschild. Son fonctionnement jusqu'en 1930, Paris, Le François, 1931, 89 p. (B/831/2).
      • Hôpital Rothschild, pavillon de chirurgie, Paris, AP, [s.d.], 11 p. (C/1731/5).
      • « Hôpital Rothschild », Gazette du CHU Rothschild, Saint-Antoine, Tenon, Trousseau, 1990, n° 4, p. 73-84. (D/1175/26).
      • « Rothschild : le SYGEMAP ou la gestion informatisée des malades », AP actualités, n° 103, juin-juillet 1988, p. 10 (17/PER/16).
      • La fondation Rothschild, 1852-1952, Paris, imprimerie Artra, 1952, 24 p. (B/831/4 ; B/5633/19).
      • Leguay, Émile, « Inauguration de l'hôpital israélite à Paris », Annales de la charité, 1852, n° 8, p. 375-381 (28/PER/8).