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L'hôpital étant toujours en fonctionnement, le fonds est ouvert. Pour autant, certains versements font d'abord l'objet d'un premier traitement séparé, avant d'être intégrés dans le fonds.
Supprimée par décret de la Convention du 28 nivôse an III [17 janvier 1795], l'abbaye Saint-Antoine-des-Champs fondée en 1198 par Foulques de Neuilly est convertie en hôpital. Successivement appelé en 1795 hospice du faubourg Saint-Antoine, hospice de l'Humanité du faubourg Saint-Antoine, puis en 1796 hospice de l'Est, ce nouvel établissement parisien, aménagé par Clavareau, reçoit en 1802 le nom d'hôpital Saint-Antoine.
À vocation générale, l'hôpital initialement conçu pour l'accueil de 160 patients compte déjà 230 lits en 1803, 320 en 1849. Les multiples travaux d'agrandissement conjugués aux legs au profit de l'établissement conduisent à l'édification de nouveaux pavillons. En 1862, il abrite près de 530 lits ; près de 900 en 1900 ; près de 1 150 en 1948. En 1998, il compte 826 lits contre 1 068 lits en 1960.
Parmi les legs, il convient de consacrer une mention particulière à celui fait à la ville de Paris par Emmanuel-Antoine Moïana (1799-1876), qui consiste en une somme d'argent vouée à la construction et la gestion d'un hôpital. Confirmé par arrêté préfectoral du 23 août 1877, ce legs permet l'acquisition d'un terrain sis sur les marais de l'hôpital Saint-Antoine et la construction d'un nouveau pavillon de 20 lits, inauguré en 1886. Bien qu'inclus dans l'hôpital, il constitue toutefois une fondation particulière, la fondation Moïana, disposant d'une relative indépendance financière.
Cet inventaire regroupe plusieurs versements d'archives administratives (administration de l'établissement, comptabilité et personnel, registres d'admission des patients), et d'archives médicales (registres d'accouchement et de passages aux urgences) de l'hôpital.
La majeure partie des archives de cet inventaire sont librement communicables.
Les registres n'ayant pas encore atteint leur date de libre communicabilité (selon les délais définis dans le code du patrimoine, art. L. 213-2), sont identifiés et leur date de libre accès indiquée.
Certains registres ayant fait l'objet d'une numérisation, sont uniquement communicables sous cette forme.
Se reporter aux indications figurant dans l'Etat des fonds, p. 703-708.
Voir la bibliographie donnée dans l'Etat des fonds, p. 699-703.
Réalisé avec Ligeo Archives
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