Notice descriptive
48/FI - Photographies de l'hôpital Saint-Lazare
Cotes extrêmes : 48/FI | |
Dates extrêmes : 1965-1996 |
Présentation du producteur
Le Centre de l’image de l’AP-HP est créé dans les années 1950 sous le nom de Centre d’optique et d’électronique (COE) puis de Centre médico-technique au début des années 1970. Il est chargé de l’audiovisuel et de la production des photographies médicales et de gros œuvres comme les constructions d’établissements. En 1989, devenu Centre de l’image, il couvre l’événementiel et le quotidien dans les hôpitaux. En 2004, il est rattaché au service des archives et ses collections constituent la base de la photothèque.
Présentation du contenu
L'hôpital Saint-Lazare se situe à l'emplacement de l'ancienne léproserie Saint-Ladre ou Saint-Lazare fondée au XIIe siècle par les frères hospitaliers du même nom. Cet établissement, voué au soin des lépreux, est confié dans la première moitié du XVIIe siècle à Vincent de Paul et à la congrégation de la Mission. L'établissement reçoit des prêtres venus se former à l'évangélisation des campagnes, des ecclésiastiques souhaitant faire retraite, mais aussi des aliénés et des délinquants. Il est à la fois maison religieuse, maison d'aliénés, maison d'arrêt et maison de correction. Transformé en prison à la Révolution, il revient au département de la Seine en avril 1811. L'ancien bâtiment, rasé vers 1824, est reconstruit par l'architecte Baltard. Il devient une infirmerie pour les femmes atteintes de maux vénériens : c'est l'Infirmerie spéciale créée en 1834. La maison de Saint-Lazare fonctionne comme lieu de traitement pour femmes jusqu'en 1955. Au regard de la nette diminution de la morbidité vénérienne, la préfecture de police de Paris, administratrice de l'hôpital, décide de céder une partie de ses lits à l'Assistance publique. En 1955, Saint-Lazare abrite au profit de l'hôpital Lariboisière un service de désencombrement de 240 lits.
Le 1er janvier 1961, la préfecture cesse d'administrer l'hôpital. L'intégralité des services dépend désormais de l'Assistance publique. Devenu membre du groupe hospitalier Lariboisière – Fernand-Widal – Saint-Lazare, l'hôpital possède une capacité d'hospitalisation de 276 lits en 1962, 115 en 1985 et 55 en 1998. À la fin de l'année 1998, le service hépato-gastro-entérologie est transféré à Lariboisière, tandis que les bâtiments sont restitués à la ville de Paris qui en est propriétaire.
Les photographies décrites ici représentent l'hôpital et les différents services le composant lorsqu'il est entièrement administré par l'AP-HP, de 1961 jusqu'au début des années 1990, au moment où ses fonctions médicales cessent progressivement pour aboutir à sa fermeture.
Mode de classement
Les photographies sont cotées à l’unité. On a cependant regroupé en une notice unique les pièces quasi semblables.
Modalités d'accès
Document numérisé accessible en ligne
Statut juridique
L’ensemble est numérisé et communicable uniquement sous cette forme.Sources complémentaires internes
- Plans des bâtiments B et C de la maison Saint-Lazare, [s.d.] (793/FOSS/54/2/1 à 4).
- Plans de masse et plans d’ensemble, [1973-1992] (821/W/1223 à 1226).
Bibliographie
- Izard, L., Chapon, J., Histoire de la prison Saint-Lazare du Moyen Âge à nos jours, Paris, 1925, p. 1-64, 269-272 (D/11).
- Alemras (d'), Henri, « Saint-Lazare pendant la Révolution », La France médicale, 1908, p. 172-175 (132PER/8).
- Écherac (d'), A., « Les hôpitaux disparus », La France médicale, 1909, p. 146 (132PER/9).
- Doisy, Cent ans de vie religieuse et d'obscur dévouement à Saint-Lazare, 1849-1949, Paris, [s.d.] (B/831/24).
- Fosseyeux, Marcel, « Les aliénés à Paris au XVIIIe siècle. Le quartier des déments à Saint-Lazare », Bulletin de la société française d'histoire de la médecine, 1914, p. 133-137 (37PER/13).
- Lagrèze-Champol, L'infirmerie de Saint-Lazare, Paris, 1924, 138 p. (A/1735).
- « Un vestige honteux dans Paris », Revue médico-sociale, 1912, p. 138-139 (277PER/2).