Notice descriptive

40/FI - Photographies de l'hôpital de La Roche-Guyon. 

    • Présentation du producteur

      Le Centre de l’image de l’AP-HP est créé dans les années 1950 sous le nom de Centre d’optique et d’électronique (COE) puis de Centre médico-technique au début des années 1970. Il est chargé de l’audiovisuel et de la production des photographies médicales et de gros œuvres comme les constructions d’établissements. En 1989, devenu Centre de l’image, il couvre l’événementiel et le quotidien dans les hôpitaux. En 2004, il est rattaché au service des archives et ses collections constituent la base de la photothèque.

    • Présentation du contenu

      Situé à 70 kilomètres à l’ouest de Paris, dans la commune de La Roche-Guyon (Val-d’Oise), l’établissement doit sa création à deux legs en faveur de l’Assistance Publique. Dès 1850, le comte Georges de La Rochefoucauld accueille dans un pavillon de son domaine (actuel bâtiment administratif) quelques enfants convalescents provenant de l’hôpital des Enfants malades. En 1854, il édifie un pavillon de 111 lits (actuel bâtiment La Rochefoucauld) pour accroître les capacités d’hébergement. À sa mort, l’établissement est légué à l’Assistance publique et devient la « Maison de convalescence de La Roche-Guyon » le 21 janvier 1863. L'ouverture du bâtiment Fortin le 8 décembre 1890 découle d’un legs fait en 1849 par Théodore-Marie Fortin en faveur de l’Assistance publique au profit des enfants pauvres des écoles congréganistes parisiennes. En 1922, au départ des religieuses chargées de l’enseignement, les classes sont remplacées par des chambres d’isolement et le pavillon Fortin héberge désormais des enfants convalescents cardiaques. En 1959, le pavillon La Rochefoucauld devient un centre d’accueil pour enfants et adolescents déficients mentaux. Le bâtiment Fortin continue d’héberger des convalescents cardiaques avant de se consacrer également aux enfants handicapés à partir de 1973. Rattaché administrativement depuis 1971 à l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul, l’établissement dépend sur le plan médical du service de psychiatrie infantile de la Pitié-Salpêtrière jusqu’au milieu des années 1980, époque à laquelle il est placé sous la responsabilité du chef du service de neurologie pédiatrique de Saint-Vincent-de-Paul.

      Depuis les années 1970, l’hôpital de La Roche-Guyon a intégré les progrès accomplis dans la prise en charge du polyhandicap. La diminution du nombre de lits (130 lits en 1970 contre 80 actuellement) a permis d’améliorer les conditions d’hébergement (création d’espaces de jour). Depuis 1995, la prise en charge des patients devient globale. Les patients ne sont plus suivis uniquement médicalement mais un réel projet de vie pour les enfants polyhandicapés est mis en place avec notamment la création du centre d’activités thérapeutiques et de balnéothérapie. Ce centre offre aux enfants et aux adolescents un espace central de stimulation motrice et deux salles d’aquathérapie et de stimulation sensorielle. L’hôpital dispose également d’ateliers de travaux manuels et d’espaces de relaxation.

      Le 26 janvier 1999, l’hôpital d’enfants Saint-Vincent-de-Paul – La Roche-Guyon fusionne avec l’hôpital Cochin. En 2001, l’hôpital se dote d’une piscine extérieure ainsi que d’une nouvelle cuisine. En 2003, la création du film « Sous le signe de l’eau » primé par le prix Hélioscope permet de prouver les bénéfices de l’eau pour les enfants hospitalisés à La Roche-Guyon. En 2005, le projet médical est retravaillé avec toujours la même optique : une meilleure prise en charge sanitaire et éducative du polyhandicap lourd. Au 1er janvier 2006, le site de La Roche-Guyon suit le service de neuropédiatrie du professeur Ponsot à l’hôpital Trousseau pour former le groupe hospitalier Trousseau-La Roche-Guyon sous la responsabilité du professeur Billette de Villemeur. En juin 2016, des projets d’investissement ont été redéfinis pour développer une unité supplémentaire et une réorganisation des unités de nuit.

      Les photographies décrites ici représentent l’hôpital de La Roche-Guyon dans les années 1960 jusqu'à 2000, à l'époque où la maison de convalescence devient un hôpital destiné à l'accueil des enfants et adolescents déficients mentaux profonds. On y voit principalement les bâtiments, l'aménagement intérieur, la prise en charge des patients ainsi que les activités du personnel hospitalier. Les prises de vue ont été réalisées par le Centre de l’image dans les années 1950-1980, puis par les photographes de la direction de la communication.

    • Mode de classement

      Les photographies sont cotées à l’unité. On a cependant regroupé en une notice unique les pièces quasi semblables.

    • Modalités d'accès

      Document numérisé accessible en ligne

    • Statut juridique
      L’ensemble est numérisé et communicable uniquement sous cette forme.
    • Sources complémentaires internes

      - Collection d'images de l'établissement, 1912 (C/660/4).

      - Collections d'images relatives à diverses fondations dont La Roche-Guyon, [s.d.] (C/2277 ; C/2238).

      - Photographies, [s.d.] (LRG/3/FI/3/24/1 à 4).

      - Plaques de verre, [s.d.] (7/FI/3/625 à 628).

    • Bibliographie

      - L'Assistance publique en 1900, Montévrain, impr. de l'École d'Alembert, 1900, p. 559-562, 566 (US/1). Usuel en salle de lecture.

      - Écherac (d'), A., L'Assistance publique. Ce qu'elle fut ; ce qu'elle est, Paris, G. Steinheil, 1909, p. 139 (B/128).

      - « La Roche-Guyon se dote d'un centre d'activités thérapeutiques », AP-HP magazine, n° 49, juin-juillet 1995, p. 5 (17/PER/23).

      - « L'hôpital de La Roche-Guyon », AP actualités, n° 47, août 1982, p. 1-2 (17/PER/10).

    Pour aller plus loin

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